Être DRH à temps partagé : entre stratégie, opérationnel et médiation
Chez Share.d, la conviction est claire : une fonction RH efficace ne se résume pas à des process ou à du conformisme réglementaire. Il s’agit avant tout d’un métier de terrain, profondément humain, qui demande de la finesse relationnelle. Et quand il s'agit d’un DRH à temps partagé, cette réalité prend tout son sens. Car il faut jongler entre stratégie, opérationnel, accompagnement managérial… et souvent, médiation.
Mais à quoi ressemble concrètement le quotidien d’un expert RH en temps partagé ? Cette question a été posée à Sophie, l’une des expertes de l’équipe Share.d.
Pourquoi avoir choisi le temps partagé ?
Avant de rejoindre Share.d, Sophie travaillait déjà dans le conseil RH. Ce qui a changé ? La possibilité d’intervenir au cœur de plusieurs entreprises, dans des secteurs et des tailles variés, avec des enjeux bien réels.
« Ce que j’apprécie, c’est la diversité : un jour dans une PME industrielle de 200 personnes, le lendemain dans une startup tech en pleine croissance. Je peux être dans la vision RH à 3 ans le matin, et gérer une urgence sociale l’après-midi. »
Cette agilité fait toute la richesse du temps partagé : pas de routine, des compétences qui montent en flèche, et un réel impact dans chaque mission.
La variété comme moteur
L’un des grands atouts de la RH externalisée, c’est la variété :
- Structurer la fonction RH d’une entreprise familiale de 80 salariés,
- Régler des tensions sociales dans une PME en pleine réorganisation,
- Mettre en place une politique de télétravail dans une entreprise multi-sites.
Chaque client, chaque équipe apporte ses codes, ses besoins, ses urgences. Cela pousse à rester en alerte, à se remettre en question, à innover.
« En temps partagé, l’ennui n’existe pas. »
Une semaine type ? Impossible.
Une journée peut commencer avec un comité stratégique et se terminer par un point avec une salariée en souffrance.
La seule constante ? Au moins deux clients en parallèle, et des sujets qui changent chaque semaine :
- Accompagnement d’un manager de proximité,
- Lancement d’une campagne d’entretiens professionnels,
- Réponse à une urgence disciplinaire,
- Clarification des processus RH avec les dirigeants.
Ce métier mêle réflexion, opérationnel et gestion du facteur humain. Et c’est précisément ce qui lui donne autant de sens.
Les problématiques les plus courantes
Dans l’externalisation RH, certaines situations sont récurrentes :
- Management en tension : des équipes qui manquent de cadre ou de feedback.
- Dialogue social crispé : besoin de restaurer un lien entre direction et CSE.
- Organisation à structurer : trop d’oral, pas assez de cadre ou de calendrier RH.
- Recrutement difficile : attirer les bons profils dans des métiers pénuriques, avec une marque employeur à construire.
Et parfois, le rôle consiste à être un tiers de confiance : aider un manager et un salarié à se parler franchement, désamorcer une tension avant qu’elle n’explose, ou accompagner un collaborateur vers une sortie apaisée. C’est un rôle que Sophie a souvent endossé avec succès.
Ce que les dirigeants apprécient vraiment
Lorsqu’une PME fait appel à un DRH externalisé, les attentes sont claires :
- Un regard neuf et expérimenté,
- Une présence opérationnelle concrète,
- Une compréhension rapide du contexte,
- Une posture constructive et impliquée.
Les retours sont souvent les mêmes : « Enfin quelqu’un qui comprend nos problématiques et qui agit avec du bon sens et une vision business. »
En conclusion
Être DRH à temps partagé, ce n’est pas seulement une formule flexible : c’est une manière d’apporter de la valeur là où elle compte, au moment où elle est vraiment utile.
C’est un métier de lien, de médiation, d’écoute et d’action. Un métier qui fait grandir les entreprises… autant que les consultants comme Sophie qui le pratiquent.
Vous êtes dirigeant d’une PME et vous ressentez le besoin d’un soutien RH stratégique sans recruter en interne ?
Discutons ensemble. Un DRH à temps partagé peut faire toute la différence.